La Bague du Hardi sur son présentoir au Château de Montmirail.
La Bague du Hardi, sur la main de son propriétaire : Godefroy de Montmirail.
La Bague du Hardi en fusion.
La bague du Hardi est une bague de type « chevalière » datant du XIème siècle, appartenant à Godefroy de Montmirail, surnommé Le Hardi. Celui-ci l'a commandé à un orfèvre des Flandres et elle lui a coûté 100 ducats.
La bague faisant partie des collections du château de Montmirail, elle a été vendu avec le château à Jacquart par le père de Béatrice.
Le mardi 28 octobre 1992, avec l'arrivée de Godefroy de Montmirail en 1992, la même bague est deux fois à la même époque, sur la main de Godefroy et dans sa vitrine, au château, les deux bagues ayant 869 ans d'écart.
Le même jour, pendant que Béatrice raconte à Godefroy l'histoire de la famille de Montmirail depuis Louis VI le Gros, elle remarque qu'il porte la bague à son annulaire : elle pense donc que Godefroy a volé la bague et entreprend de la ramener au château, le lendemain.
Le mercredi 28 octobre 1992, les deux bagues se rapprochant au fur et à mesure que Béatrice et Godefroy se rapprochent du château, elles « se mettent à grésiller et à siffler » puis à brûler, l'une au doigt de Godefroy, l'autre dans la bibliothèque du château alors qu'Edgar Bernay y faisait un exposé. Trop proches, elle finissent par se rejoindre en un instant pour ne faire qu'une seule et même bague, celle portée par Godefroy s'envolant, en faisant un trou dans le toit de la Safrane de Jean-Pierre et l'autre, dans la vitrine de la bibliothèque, en détruisant une des fenêtres. Les deux bagues s'unissent dans une grande explosion et la bague retombe accompagnée d'une traînée de feu sur la Range Rover toute neuve de Jacquart, ce qui la détruit entièrement. Godefroy récupère la bague quelques instants après, sur le capot de la Range Rover.